mercredi 4 juillet 2007

Déclaration Fillon de politique générale

Si j'étais vraiment Nicolas Sarkozy, je serais content de la déclaration de M. Fillon.


Moi, elle me met mal à l'aise.

Malgré les envolées, on en reste à l'actualité. On ne pense à l'avenir qu'en des termes convenus et donc déjà dépassés. Il est temps de se souvenir d'Alexis de Tocqueville et de la fin de son introduction à De la démocratie en Amérique : ... et tandis qu'ils s'occupent du lendemain, j'ai voulu songer à l'avenir.

On en est encore à traiter des problèmes sans se préoccuper de savoir où on va. Tout le monde s'agite dans le poste, mais la France et le monde, eux, sont laissés à eux-mêmes.

Pour le coup, et le programme présidentiel et la déclaration de politique générale de son Premier ministre relèvent fondamentalement de l'incantation.

Voilà ce qui me met mal à l'aise.

Quand, dans ces conditions, le Premier ministre annonce vouloir "réécrire le contrat politique, social et culturel de la France", même si cela part d'un bon sentiment parce qu'il donne l'impression de savoir où il est, cela m'inquiète au plus haut point parce qu'il ne sait toujours pas où va l'avion.

Pas vous ?


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