mardi 11 décembre 2007

Droit de visite politique : petit rappel


La visite du chef de l'Etat libyen fournit une bonne occasion de méditer ce passage de la lettre d'Ingrid Bétancourt rendue public, le 1er Décembre dernier.
"J'aime la France de toute mon âme, les voix de mon être cherchent à se nourrir des composantes de son caractère national, elle qui cherche toujours à se guider par principes et non par intérêts. "
Comme il serait facile de s'en prendre uniquement au Président, je crois indispensable de lire la suite :
"J'aime la France avec mon coeur, car j'admire la capacité de mobilisation d'un peuple qui, comme disait Camus, sait que vivre, c'est s'engager. "
Dommage que l'avenir - le notre - ne mobilise pas plus. De qui sommes-nous donc les prisonniers ? Dans quelle geôle croupissons-nous ?, pour en être arrivé là ?

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